Les plantes dans la maison sont devenues un élément du décor presque indispensable : elles apportent une note de fraîcheur et souvent d’exotisme. Elles permettent aux citadins de mieux supporter le manque de verdure des villes d’aujourd’hui et, même à la campagne, l’hiver, elles font oublier le triste état de la nature à l’extérieur.
La mode est aujourd’hui aux véritables jardins intérieurs
Vous grouperez vos plantes, cela fait meilleur effet que quelques pots disposés parcimonieusement, et c’est en même temps plus utile : il se crée un micro-climat bénéfique à chaque plante. Et vous protéger votre maison des regards indiscrets.
Vous tiendrez compte de la taille de vos pièces pour le choix des végétaux.Si votre appartement est peu spacieux, évitez les plantes gigantesques.
Les plantes ont besoin d’un minimum d’entretien : vous apprendrez à les soigner. Les conseils donnés sont valables aussi bien pour les plantes d’intérieur que pour celles de balcon et, dès le printemps venu, vous prolongerez votre jardin d’intérieur par une fenêtre fleurie.
Quel bonheur de cultiver son propre basilic, cette plante à de nombreuses propriétés interessantes.
LE MATÉRIEL NÉCESSAIRE
ll est peu important mais indispensable :
- des gants de caoutchouc, pour protéger les mains;
- des pots de différentes tailles :
- un petit sécateur ou des ciseaux, pour couper les tiges;
- un arrosoir à long bec;
- des attaches pour les plantes grimpantes;
- une petite éponge ;
- une bombe insecticide ;
- des engrais;
- un petit vaporisateur à main pour rafraîchir les feuilles:
- une petite griffe (une fourchette peut faire l’affaire), pour gratter la surface de la terre qui finit par se tasser, empêchant ainsi les racines de respirer.
LES RÉCIPIENTS
A côté du traditionnel pot de terre cuite, qui a ses fidèles, les bacs à réserve d’eau ont pris une place de plus en plus importante, ils sont très commodes et présentent en outre l’avantage d’exister dans de grandes tailles : on peut y réunir plusieurs plantes et constituer un véritable jardin. Il existe également d’ autres récipients, apprenez à connaître leurs avantages.
La terre cuite
Elle est poreuse à l’air et à l’eau etles racines s’y plaisent Si des taches blanches apparassent sur les parois extérieures, nettoyez-les avec de l’eau et du savon noir. C’est un récipient classique mais qui a besoin d’être dissimulé : utilisez des cache pots de vannerie ou de faïences par exemple.
Les poteries vernissées
Elles présentent l’inconvénient de ne laisser passer ni l’air, ni l’eau : les arrosages y seront donc moins fréquents que dans les pots de terre cuite.
Le plastique
Il empêche l’évaporation de l’eau et présente donc les mêmes inconvénients que les poteries vernissées. Comptez seulement un tiers de la quantité d’eau nécessaire à l’arrosage d’une plante logée dans un pot de terre cuite.
Les bacs à réserve d’eau
Ils coûtent cher mais sont pratiquement indispensables si vous vous absentez souvent. Ils ont l’avantage de pourvoir aux besoins hydriques de la plante pendant quinze jours environ. A l’achat, veillez à leur bonne qualité pour être sûr d’obtenir le service que vous êtes en droit d’attendre. C’est en principe une mèche qui amène l’eau contenue dans une réserve sous le bac jusqu’au niveau des racines. Ces bacs existent en plastique de différentes couleurs : on les trouve en de nombreuses tailles et sous plusieurs formes : ronde, carrée ou rectangulaire pour des jardinières de balcon. Certains sont équipés de roulettes pour un déplacement plus commode.
LA TERRE
Toutes les plantes n’ont pas les mêmes besoins. Vous trouverez dans le commerce des mélanges tout prêts qui simplifieront votre tâche. Si vous préférez faire votre mélange vous-même, mettez, en quantités égales, de la «terre franche » (terre de jardin), du terreau de feuilles, du sable de rivière, de la tourbe. Cette préparation convient à la majorité des plantes.
Les plantes grasses et les cactus ont besoin de sable mêlé à un peu de tourbe, les azalées et les rhododendrons n’aiment que la terre de bruyère. Lorsque vous composerez des jardinières en associant plusieurs plantes, veillez à ne mettre que celles qui ont les mêmes besoins.
L’ARROSAGE
L’eau d’arrosage devra toujours être à température ambiante, légèrement tiède : au besoin, ajoutez un peu d’eau chaude. Servez-vous d’un arrosoir à long bec ; évitez de mouiller les feuilles, elles n’aiment pas cela et le prouveront avec l’apparition de taches noires. Certaines plantes n’apprécient guère l’eau calcaire du robinet (azalées, hortensias), arrosez-les avec de l’eau adoucie (eau de pluie, eau de source).
Les plantes souffrent autant d’un excès que d’un manque d’arrosage. Un arrosage trop abondant ou trop fréquent asphyxie les radicelles puis les racines. Le manque d’eau déshydrate la plante, n’attendez donc pas que la terre se décolle du pot : si cela arrivait, plongez le pot dans un seau d’eau pour une réhydratation rapide jusqu’à ce que les bulles cessent d’apparaître à la surface (vous pouvez arroser de cette manière les plantes arbustives bien drainées).
Ne laissez jamais d’eau stagner à la base du pot, sauf lorsque ce mode d’arrosage est recommandé. Dans ce cas, remplissez toujours la soucoupe de gravillons sur lesquels vous installerez votre pot. Si vous le pouvez, par temps de pluie fine et à condition qu’il n’y ait pas un trop grand écart de température entre votre appartement et l’extérieur, sortez vos plantes, elles apprécieront ce micro arrosage naturel.
LA LUMIÈRE
Bien que certaines plantes aiment la pénombre, la clarté leur est indispensable pour vivre. Elles se plaisent devant les fenêtres, mais ne supportent pas les rayons du soleil qui brûlent les feuilles ; aussi, tamisez la lumière solaire en plaçant vos plantes derrière un voilage. Vous pouvez compenser le manque de luminosité par un éclairage artificiel : les tubes fluorescents conviennent car ils ne dégagent pas de chaleur.
Lorsqu’une plante a trouvé sa place, ne la dérangez plus
Pour assurer à vos plantes un total épanouissement, n’oubliez pas de les tourner régulièrement vers la lumière. Et ainsi faire profiter toutes les feuilles de l’ensoleillement.
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